CRESS Basse-Normandie (Chambre Régionale de l'Economie Sociale et Solidaire)
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Les partenaires privés

Les financeurs solidaires
Les fondations / le mécénat
Les organismes bancaires

Les financeurs solidaires

Les finances solidaires, c’est à la fois des investissements dans des projets à forte utilité sociale mais en marge des circuits financiers classiques et des produits d’épargne qui allient des critères économiques (rendement, liquidité…) et des critères éthiques (solidarité, proximité, réciprocité…). Elles suivent un circuit qui allie la capacité d’épargne d’associations ou de particuliers, des produits d’épargne labellisés «solidaires», l’expertise et l’aide financières des acteurs financiers solidaires et le besoin d’investissement d’associations porteuses de projet. De nombreux acteurs existent tant au niveau local comme Basse-Normandie Active qu’au niveau national comme la Nef. Les offres de finances solidaires sont labellisées FINANSOL.

Portail de la finance solidaire

Les fondations / le mécénat :

Le mécénat est un soutien matériel apporté sans contrepartie directe à une association d’intérêt général. Le cadre dans lequel le mécénat s’exerce a été redéfini par la loi du 1er août 2003. Fiscalement, le mécénat est considéré comme un don, il n’est donc pas soumis à la TVA. Le mécénat ne se limite pas aux seuls dons financiers, il existe quatre grandes formes de mécénat (financier, en nature, en expertise ou savoir-faire).

Chaque fondation a des objectifs clairement définis par ses statuts. Ceux-ci peuvent être très larges ou, au contraire, extrêmement précis sur la nature des projets ou des aides accordées, sur les modalités de sélection… Il est donc nécessaire de vérifier l’adéquation entre la fondation ciblée et le projet (thématiques, type de financement : investissement, fonctionnement…).
Un grand nombre de fondations existent au niveau national comme la Fondation MACIF ou la Fondation Caisse d’Epargne.

Les organismes bancaires

Ils sont nombreux mais leur intervention sera généralement en fonction de la capacité à rembourser les fonds empruntés et des garanties apportées. Ils ont un caractère particulier car ils sont un partenaire du financement du projet mais seront aussi un partenaire quotidien dans la gestion de la structure.

Certaines banques démontrent une volonté particulière de développer une offre et des conditions adaptées aux structures d’utilité sociale comme le Crédit Coopératif, le Crédit Mutuel ou la Caisse d’Epargne.

 

Comment optimiser les relations banques/associations ?
Permettre un dialogue constructif entre le dirigeant associatif et sa banque commence par la mise en place et la tenue d’outils essentiels à la qualité de ce dialogue (comptes fiables, prévisionnel de trésorerie, plan de financement) pour cela des solutions d’accompagnement sont mobilisables par les associations pour les mettre en place comme le Dispositif Local d’Accompagnement (DLA).
Pour faciliter l’accès aux solutions bancaires, il faut d’abord que le projet présenté ne soit pas en contradiction avec l’objet social de l’association et ne soit pas démesuré par rapport aux besoins identifiés.
Pour les anciennes associations, les banques s’attachent à vérifier la suffisance des fonds propres, la capacité de développement économique ainsi que la qualité des documents comptables. Pour les associations en création, il faut être certain du développement économique.