CRESS Basse-Normandie (Chambre Régionale de l'Economie Sociale et Solidaire)
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Les chiffres clés

Au niveau national, l’ESS représente au 1er janvier 2019 près de 213 000 établissements employeurs (associations, coopératives, mutuelles, fondations) qui emploient 2,32 millions de salariés, soit 1 emploi salarié sur 10 (10,1% de l’emploi).

 

En région Normandie, 112 172 salariés travaillent dans une entreprise de l’ESS, soit 10,7% de l’emploi salarié régional. Si l’on considère uniquement l’emploi salarié privé, la part de l’ESS s’élève à 14,3% des salariés. Au total, ce sont 10 263 établissements qui partagent ce mode d’entrepreneuriat collectif.

Au 1er janvier 2019, l’économie sociale et solidaire (ESS) en Normandie :

  • 10 263 établissements employeurs (dont près de 82% d’associations)
  • 112 172 emplois salariés (99 625 ETP)
  • 10,7 % de l’emploi salarié régional
  • 14,3 % de l’emploi salarié privé
  • 3 milliards d’euros de masses salariales brutes

 

L’emploi de l’ESS dans les régions :

 

L’emploi et les établissements dans les familles de l’ESS en Normandie

Les associations sont les principaux employeurs de l’ESS en Normandie avec 76,2% des emplois de l’ESS en Normandie :

L’emploi associatif avec 85 500 postes représente plus des ¾ des emplois ESS de la région Normandie (76,2% de l’emploi ESS et 11% de l’emploi privé). La part de l’emploi associatif est légèrement moindre qu’en moyenne nationale (-0,8%), en partie liée à la surreprésentation au niveau régional de l’emploi dans les coopératives (+0,9 point) et les fondations (+0,4 point).

 

  • 8 377 associations employeuses
  • 85 500 salariés (76,2%) – 74 171 ETP

 

  • 1 135 établissements coopératifs
  • 15 738 salariés (14%) – 15 621 ETP 

 

  • 453 établissements mutualistes
  • 5 898 salariés (5,3%) – 5 432 ETP

 

  • 98 fondations
  • 5 036 salariés (4,5%) – 4 400 ETP

 

L’ESS à l’échelle des territoires :

Les structures de l’ESS développent une économie de proximité, ancrée localement sur les territoires, conciliant transition écologique et urgence sociale. Elles génèrent de la valeur ajoutée (création d’emplois, développement d’activité) développent des innovations sociales pour lutter contre les exclusions et les inégalités, sont les premières à relocaliser et recréer des modèles industriels, agricoles et alimentaires de proximité accessibles à tous (valorisation des haies bocagères, production agricole en circuits courts, éco-réhabilitation de logements…).

 

 

Les dynamiques de l’emploi et sectorielles dans l’ESS en Normandie :

Environ 90% des emplois de l’ESS dans le secteur tertiaire et réalisent des activités de services. Cette caractéristique est à rapprocher de l’essence même des structures de l’ESS qui développent leurs activités en réponse aux besoins non ou mal satisfaits des populations, des salariés et des entreprises du territoire.

 

 

 

L’ESS emploie :

  • 59,6% des salariés du secteur de l’action sociale (concerne essentiellement les associations, les mutuelles et quelques fondations)
  • 52,1% des salariés du secteur sport et loisirs (majoritairement au sein des associations)
  • 42% des salariés travaillant dans les activités financières et d’assurances (principalement des coopératives)

 

Le vaste champ du social, médicosocial et sanitaire (hébergement médicosocial, aide à domicile, aide par le travail, santé humaine, etc.) concentre près de la moitié des emplois de l’ESS puisque 44,5% des salariés de l’ESS y travaillent. Viennent ensuite, les secteurs de l’enseignement qui emploie 12,9% des salariés de l’ESS, des activités financières et d’assurances qui rassemble 10,4% de l’emploi, puis le secteur des activités associatives (9499Z) 6,1% de l’emploi, et les activités liées à la santé humaine qui emploient 5,3% des salariés de l’ESS.

 

Focus sur l’égalité Femmes – Hommes dans l’ESS :

En Normandie, l’emploi dans l’Économie Sociale et Solidaire est largement féminisé : 66,1% des salariés sont des femmes bien plus que dans le reste de l’économie privée (40%). 

 

Parmi les secteurs concentrant le plus d’emplois au sein de l’ESS (action sociale, enseignement, santé humaine) on observe une présence très forte des femmes :

  • Dans l’action sociale, les femmes représentent 80% des postes occupés (contre 85% hors ESS),
  • Dans l’enseignement, 72% des postes occupés (contre 65% hors ESS),
  • Dans la santé humaine, 86% des postes occupés (contre 80% hors ESS).

 

Les femmes représentent 66,1% des salarié.e.s de l’ESS contre 39,9% dans le privé hors ESS et 66% pour le public :

 

Un plancher collant et un plafond de verre qui reste globalement fort dans l’ESS :

Les femmes sont au cœur des enjeux de l’ESS. Elles sont à la fois nombreuses parmi les bénéficiaires, largement majoritaires parmi les salariées de l’ESS et au cœur des questions et des enjeux de gouvernance (parité, prise de responsabilité et de mandat…). Si l’on analyse ces trois aspects, les femmes apparaissent dans l’ESS dans une situation contradictoire, à la fois elles occupent une place prépondérante dans les forces de travail, mais concentrées sur des faibles qualifications et des métiers peu valorisés, un accès aux postes à responsabilités qui leur reste difficile que ce soit sur les postes salariés ou au sein des instances de gouvernances. Ainsi selon l’étude d’ESS-France « Genre et bénévolat », les femmes représentent la moitié des membres d’associations, alors qu’elles elles que 39% à exercer une présidence et 45% parmi les responsables associatifs.

 

  • Égalité femmes-hommes dans l’ESS : des enjeux forts à la hauteur des valeurs portées par l’ESS : Télécharger l’étude

 

Mise à jour- 2022